17 février 2018
Oui je sais nous sommes en avril, mon tendre ordinateur commence à fatiguer dangereusement de voyager et me donne un peu de fil à retordre 🙂 Je réussis néanmoins grâce à un semblant de vie stable (oui vous avez bien lu stable) à enfin publier mes aventures en Birmanie.
Vol de Bangkok à Yangon, la plus grande ville et ancienne capitale du Myanmar pour se lancer à corps perdu dans une nouvelle aventure (Myanmar=Birmanie pour ceux qui ont déjà un peu de mal à me suivre). J’étais aussi excitée qu’impatiente de découvrir ce pays dont je n’avais entendu que de belles choses ; d’un point de vue voyage évidemment. Je ne parle pas de la situation politique et des nombreux conflits qui font de ce pays un terrain de guerre actuel plus actif que jamais. Principalement, mais pas que, alimenté par le drame que vivent les Rohingyas et bien que la dirigeante birmane et ancienne opposante Aung San Suu Kyi a démenti toute forme de nettoyage ethnique, aujourd’hui les faits et les chiffrent continuent de parler d’eux-mêmes. Je ne rentrerai pas au cœur de l’histoire ici mais il est malgré tout nécessaire, voire obligatoire, de ne pas faire l’autruche face à ce genre de contexte indéniablement glaçant. Une question évidente nous vient donc tous à l’esprit ; « est-il safe de voyager en Birmanie ? » Le gouvernement birman est malin. Il a ouvert une partie du pays qui est totalement sous contrôle et dans laquelle il n’y a rien à craindre, pour peu que l’on reste éloigné des zones frontalières. Il est d’ailleurs presque inconcevable d’imaginer lorsque l’on se ballade tranquillement à tout va à travers les majestueux sites du pays, qu’à seulement quelques centaines de kilomètres, la situation reste catastrophique.
Malgré tout cela, le Myanmar est un pays qui m’attirait. Un peu trop blasée par le tourisme de masse thaïlandais, je n’aspirais qu’à découvrir une région peu, ou devrais-je dire, moins touchée par celui-ci et donc logiquement d’avantage conservée. Le phénomène s’explique très simplement par le fait que le Myanmar s’est ouvert bien plus que tard que la majorité des pays d’Asie dont les routes sont aujourd’hui fréquemment parcourues par des voyageurs de toute part depuis des décennies. Depuis début 2012, après 50 années de dictature, le tourisme birman est sorti de sa cachette et n’a fait que sauter de tremplin en tremplin, poursuivant sur son élan. Bref, vous l’aurez compris, il ne faut pas trop traîner pour s’y lancer ! Ce qu’on pourrait espérer aujourd’hui est donc un tourisme durable dans laquelle la population locale serait impliquée mais j’émets encore quelques doutes, certes un peu pessimistes, face à cette théorie.
Alors que certains pourraient s’interroger sur leur venue ou non en Birmanie, afin d’éviter de « participer » à l’économie de la junte militaire, ma réponse serait radicalement et nettement différente. La première et principale victime de tout ceci reste avant tout, ne l’oublions pas, le peuple birman. Peuple le plus chaleureux et souriant que j’ai eu la chance de rencontrer jusqu’ici. Alors certes en voyageant, il serait totalement impossible de ne pas, implicitement, soutenir, d’une manière ou d’une autre, le régime actuel. Mais ne pas se rendre en Birmanie, ne représenterait, selon mon avis totalement personnel et évidemment subjectif, qu’une façon de faire perdurer l’isolement que ce peuple a connu pendant bien trop longtemps. Voyager et visiter de façon responsable. Voila quelle serait donc la façon dont je tenterais de répondre à tout cela. J’entends bien que cela n’est pas toujours évident mais d’une certaine façon, cela permet de faire vivre les populations locales. Une nuance importante est à maintenir mais chacun garde sincèrement le droit de voyager de la façon dont il l’entend et reste responsable de ses actes, aussi minimes qu’ils soient.
En dehors de tout cela, Myanmar nous offre donc l’opportunité d’encore courir à travers certains champs d’exploration préservés et authentiques, avec ce petit « je ne sais quoi » que je n’ai d’ailleurs jamais pu retrouver de façon similaire ailleurs. J’atterrissais donc mi février au Myanmar pour un nouveau mois de voyage qui se révéla aussi marrant, qu’intéressant et surtout surprenant. Point essentiel de cette nouvelle étape, j’y retrouvais mon dooodooo (l’unique et indétrônable meilleure amie de tous les temps, j’ai l’honneur de vous présenter Flo) avec qui j’ai partagé mes premières semaines de périple au pays du sourire. Notre première soirée fut donc rythmée par un débit de paroles dont on se réserve le secret, c’est qu’il y en avait du temps à rattraper depuis mon départ. Nous découvrons autour de quelques bières les rues animées du China Town birman, où se superposent les boui-bouis et bars en tout genre laissant s’évader une ambiance plutôt décontractée et chaleureuse. L’architecture de la ville ne nous vend à priori pas franchement du rêve. Bâtiments délabrés en tout genre, multitude de maisons hautes et entassées dans des étroites ruelles sales et polluées, une certaine odeur nauséabonde que l’on ne découvre qu’en fin de soirée ajoute un certain charme local qu’on ne pourrait comparer à rien d’autre. Vous l’aurez donc compris, si l’hygiène n’est de prime abord pas le point fort de ce pays, la joie de vivre et gentillesse locale contrebalancent aisément ces points « faibles ».
Enfouies sous nos discussions et fous rires de retrouvailles, il n’en « était pas moins venue l’heure de s’organiser au minimum. Parce qu’autant le dire, on avait plutôt jouer la carte du feeling on va se laisser porter. En deux semaines, l’itinéraire semblait assez vite évident pour un premier voyage en Birmanie. Nous avons finalement pris la décision de bouger, de façon impulsive en dernière minute, vers Mandalay dès le jour qui a suivi notre arrivée. Nous ne pouvions par contre passer outre la visite de la fameuse Swedagon Pagoda de Yangon avant de quitter la ville vers d’autres contrées. Des temples, des stupas, des pagodas, autant dire que j’ai arrêté de les compter depuis longtemps. Mais quelle fut ma surprise une fois arrivée sur cet incontournable site bouddhique birman. Les pagodes birmanes ont quelque chose de bien particulier si on compare à toutes les autres que j’avais pu voir jusque là. En forme de cloche ovale, elles se terminent de manière allongée en pique. L’entièreté du pays est d’ailleurs rythmé par ces piques dorées qui ressortent perpétuellement des paysages de villes ou d’espaces bien plus naturels. Cette stupa, remarquablement située sur une colline qui donne vue sur l’horizon, est l’un des premiers centres religieux du pays. Si sa couleur dorée est prédominante, sa construction l’a rend tout aussi attirante. D’une hauteur de 98 mètres, sa base imposante est recouverte originellement d’un millier de plaques d’or. Son enceinte comprend plus d’une soixantaine de petites pagodes, entourée elle-même de 4 majestueux temples, situés aux quatre points cardinaux. Diamants, émeraudes, clochettes d’or et d’argent, autant dire que les birmans n’ont pas lésiné sur l’ornement de la pagode et on comprend vite l’importance accordée à ces lieux hautement religieux. Nous sommes donc enchantés par la découverte de ce lieu splendide et incontournable, quoi qu’on en dise.
Bon nombre de fidèles et de touristes aussi, tournent autour, dans le sens des aiguilles d’une montre (toujours dans ce sens là), alimentant une ferveur religieuse réellement prenante. Les files de gens qui font des offrandes s’enchaînent, donnant l’impression que cela ne finit d’ailleurs jamais. Sans comprendre probablement l’ensemble des tenants et aboutissants d’une telle spiritualité, une chose est certaine, il est difficile de rester de marbre face à un tel spectacle. Les rencontres vont bon train; on y passera un bon moment à discuter avec un moine birman. L’intérêt mutuel et l’ouverte d’esprit de chacun nous donnent une première belle expérience en terme de rencontre locale. Ça change des vendeurs des rues qui tentent incessamment de vous arnaquer un peu partout en Asie, ça m’a clairement fait des vacances !
Nos yeux pétillants et nos coeurs comblés, nous nous dirigeons à pied, vers la « station » de minibus locale à l’autre bout de la ville en vue d’atteindre la gare de bus principale de Yangon, d’où est censé partir notre bus de nuit pour Mandalay. Folklore birman, nous comprenons rapidement à quel peuple nous avons à faire. Un peu étonnées d’avoir d’ailleurs trouvé ce point de passage random où circulent les minibus en direction de la gare sans aucune indication, nous montons à bord de notre carrosse express, entourées toutes deux de locaux. Ca crie à la fenêtre pour annoncer le passage du minibus, ça se remplit encore et encore même s’il n’y a plus de place, ça chante à tue tête et ça se marre. S’il y a bien une chose que l’on retiendra des birmans, c’est leur incontestable joie de vivre. C’est même pas que ça se marre, c’est que ça se tape des barres. Pour rien et en permanence, on adore ! Inutile de préciser que leur rire est indéniablement communicatif. Autant dire que chez nous, on nous ferait interner pour moins que ça. Nous nous enfilons le repas le plus dégueulasse et le plus huileux de notre vie dans un boui boui avant de partir sur la route pour la nuit.
Arrivées au petit matin, Mandalay nous semble un peu plus étendu que Yangon, aussi chaotique mais encore plus poussiéreux. On se remet vaguement de notre nuit de transport avant d’aller arpenter les rues de la ville à vélo. Pas de paysage grandiose ou d’horizon somptueux. Mais on y observe avec grand intérêt la vie locale dans tous les sens. Et tout prend clairement une autre dimension. En échangeant de l’argent à la banque locale, nous nous serions crues dans une banque tirée tout droit d’un film Western. Les liasses de billets sont éparpillées un peu partout derrière ce qui s’apparentent à des bureaux et on voit que le système local semble pourtant relativement bien rodé. Nous louons des vélos probablement aussi vieux que nos grands parents et partons à la découverte de Mandalay. Nous nous amusons de plein de petites situations que l’on observe au fil des heures de la journée. Sans grand objectif précis, on découvre le pays, son peuple, sa manière de vivre et sa culture.
Dès le lendemain matin, nous partons en quête d’un scooter pour aller explorer la région. Après une petite heure de discussion et négociation en tout genre, nous montons sur notre bolide de compétition en direction de trois anciennes capitales royales. Premier arrêt au matin dans un monastère de Amarapura & ses 400 bouddhas avant de poursuivre jusqu’à Sagain où nous explorerons deux nouveaux temples, au sommet d’une colline d’où l’on apercoit pour la première fois le fameux paysage typique birman des stupas dorés qui ressortent timidement d’une épaisse couche de brouillard environnante. De nombreux moines errent dans les ruelles de ces monuments aussi impressionnants que kitsch. Va savoir pourquoi, ils ont toujours fameusement tendance à éclairer n’importe quel splendide bouddha avec des éclairages multicolores version disco. Je n’ai toujours pas bien saisi le sens raffiné de ce genre de décoration, pour le moins étonnante. Nous reprenons la route vers Inwa que nous accéderons finalement après une traversée de 5min en bateau. Je vous épargne le chargement du scooter sur le bateau en question, qui bien qu’il semblait très maîtrisé, nous a donné quelques sueurs froides.
Une fois arrivée sur l’autre rive, c’est comme si nous avions plongé dans un tout autre monde. Le côté rural reprend le dessus, les calèches défilent à tout va à travers un paysage abondant de rizières vertes et de champs de bananiers. L’île est en réalité assez calme et c’est sur des semblants de pistes/sentiers, empruntés autant par les troupeaux que les calèches, que nous zigzaguons dans un décor totalement surprenant. Des vestiges d’anciens remparts se dressent à travers tout cela et nous ne nous arrêtons que brièvement aux principaux spots d’intérêt touristique pour nous perdre dans la campagne à notre plus grand bonheur. Une belle après-midi, passée au gré du vent et de l’ambiance chaleureuse locale.
Retour de l’autre côté de la rive, pour reprendre la route vers notre dernière destination de la journée, le U Bon Bridge proche d’Amarapura. Pont en réalité construit avec ce qu’il reste comme élément en teck des constructions ancestrales de la région et exclusivement piétonnier, le tout s’étendant sur 1,2km de long. Autant d’un point de vue local que touristique, c’est qu’il y en a de la vie sur ce pont. Entre les modestes échoppes de street food (marchants de galettes colorées de crevettes, vu la gueule des poelles on a pas testé désolé), de souvenirs en tout genre, l’agitation bat son plein. Le paysage est principalement plat aux alentours mais avec la lumière de la fin de journée qui descend petit à petit sur l’eau, les couleurs commencent à se refléter dans le lac et à sublimer les immenses plaines qui s’étendent d’un côté et de l’autre du pont. On peut sensiblement ressentir une atmosphère particulière autour de ce lieu, qui semble être d’une façon ou d’une autre, un point de rassemblement central de la région. Petite bière dans une hutte aux quelques choses en plastique pour profiter du coucher de soleil et nous voila refaites après une journée bien remplie. Le retour jusque Mandalay de nuit fut un peu plus aventureux que l’aller. Entre la cacophonie des klaxons, la poussière et l’état des routes pour le moins amochées, nous parvenons malgré tout à nous frayer un chemin pour rentrer à bon port.
A bon port, c’est le cas de le dire, car dès l’aube au lendemain de notre expédition, nous partions pour effectuer le tronçon Mandalay-Bagan en bateau, ce qui avait plutôt l’art de me ravir, un peu blasée des trajets en bus effectués sur les dernières semaines/mois. Une journée de 8h que nous n’avons pas vu défiler, sur l’eau du fleuve Irrawady, principal cours d’eau qui travers du nord au sud presque tout le pays. Des plages désertiques à pertes de vue sur lesquels nous apercevons parfois quelques locaux sortant des champs agricoles. Je ne m’attendais clairement pas à ce genre de paysage. En réalité, je ne sais pas trop à quoi je m’attendais car je n’avais que très peu d’images en tête de la Birmanie.
Le paysage est assez homogène, on a presque l’impression de ne voir aucune ville pendant des heures. L’environnement est sauvage et d’une certaine façon insolite. Difficilement explicable, ce qui sera d’ailleurs souvent le cas en Birmanie. Les mots m’ont souvent manqué pour exprimer mon ressenti face à ce pays à part, différent à tout point de vue. Alors que nous nous rapprochons de Bagan, les premiers temples font leur apparition en bord de falaise. Plus nous avançons, plus il commence à y avoir du relief. A peine avons nous amarré, qu’une magie indescriptible prend déjà possession de nous. Nous débarquons de notre bateau en marchant sur une maigre planche en bois étroite qui nous mène tout droit les pieds dans le sable. Nous fuyons les premiers taximen enragés pour trouver un semblant de taxi/tuktuk/voiture de mini golf un peu plus loin qui nous emmènera jusqu’à notre logement.
BAGAN. Un lieu vaste, étendu, intemporel. Un lieu chargé d’histoire, un lieu qui respire spirituellement le passé, le tout étendu sur plus de 70km2. Un lieu unique et incontournable au royaume birman du soleil levant, une cité aux milliers de pagodes que nous prendrons le temps de découvrir en 3 jours. Bagan, c’est cliché mais ça se comprend, c’est un peu le rêve des voyageurs. Joyau du pays, ici on ne peut que prendre le temps de profiter de l’expérience et de vivre le moment présent. Le reste du monde nous parait lointain. Et pour une fois, je rejoins l’opinion commune (vous voyez je peux quand je veux !), cette étape fut sans aucun doute l’une des plus fortes et des plus prenantes de mon périple en Birmanie. C’est qu’il faudrait vraiment être difficile pour ne pas apprécier.
Nous déambulons en scooter électrique sur les sentiers sableux pendant des heures, ne sachant pas vraiment où donner de la tête. Des centaines de stupas à perte de vue, de toutes époques, de tous les côtés, au milieu d’un paysage assez atypique. On se croirait dans un mélange des 4 coins du monde. Entre le désert, les cocotiers, certains cactus et ces innombrables stupas de couleur ocre, on se prendrait presque pour Indiana Jones. C’est tout simplement divin. Alors qu’on croit en permanence en avoir fait le tour, on ne cesse d’en découvrir encore et encore sans s’en lasser. Nous ne pouvons qu’admettre être complètement transportées par les lieux et l’ambiance qui y règne. La région est tellement grande qu’on arrive même à s’y sentir seuls au monde, peu importe le nombre de touristes aux alentours. Vous rajoutez à cela quelques soirées cocktails, fous-rire et discussions entre meilleurs potes, et vous avez je pense bien la recette du bonheur ! Les terres semblent infinies et on adore y rouler, sauf quand on se rend compte qu’on conduit dans le creux d’un canyon asséché ou un milieu de champs sans issue. Et encore, on peut dire que le folklore de certaines situations nous a amené de beaux moments. C’est pas de ma faute, je suis toujours tentée par les sentiers pourris. C’est en s’enfonçant qu’on trouve des trésors comme on dit !
Vous avez saisi, Bagan, ben c’est Bagan quoi, c’est vraiment à part. Bon je vous parle même pas du lever de soleil (qui est clairement l’activité à ne pas manquer), au risque de vous dégoûter un peu trop mais on peut dire que celui ci monte définitivement dans le top 3 des levers de soleil que j’ai vus depuis que je voyage. Rien qu’en l’écrivant, je me souviens encore de chaque instant, sensation qu’on a eu le plaisir de connaitre lors de cette étape. L’aridité, combinée à une certaine nature qui tente tant bien que mal de se battre pour ne pas décéder, m’a parfois donné l’impression que j’étais tombée en plein milieu du dessin animé du Roi Lion. A chacun ses références !
Véritable musée à ciel ouvert dans lequel on aime imaginer le royaume de l’époque, magnifique patrimoine architectural et magie qui opère sur le tout, un lieu à découvrir une fois dans sa vie en Birmanie, définitivement. Parmi les nombreux lieux religieux (et l’un des plus grands au monde by the way) que renferme la Birmanie, Bagan les dépasse de loin tous. Les images parlent d’elles-mêmes même si évidemment rien ne remplace l’expérience.
Avant de quitter cette magnifique région, nous faisons un détour le dernier jour avant notre prochain de bus de nuit jusqu’au Mont Poppa, à deux heures de route là. Le Mont Poppa est en réalité un volcan birman éteint depuis un bout de temps, qui culmine à 1600m de haut sur une plaine plate infinie. De loin, on dirait presque un îlot doré. Et on avait bien capté que l’intérêt du lieu tenait en réalité dans le fait de, …, boire un jus de fruits frais depuis la colline d’en face. Ce que l’on fit évidemment après avoir tout de même grimpé à pied jusque là. Nous profitons d’une demi heure de luxe depuis la terrasse du Resort luxueux en question qui offre le point de vue avant de repartir dans notre vie de vagabondes un peu plus rustique on va dire ! C’est ici que je vous abandonne pour l’instant, vous promettant la suite pour bientôt (maintenant que je suis un peu plus « fixée » au Népal). Mais jusqu’ici, s’il y a une chose qu’il faut retenir c’est qu’on a autant adoré la Birmanie que les birmans 🙂