Back on the road en solo ! Je vous écris aujourd’hui depuis le Cambodge et histoire de ne plus trop me laisse dépasser par le flux de mes propres récits, je tente donc vous garder au poil. Alors prenez vous un café ou un verre si c’est l’heure de l’apéro (c’est toujouuuurs l’heure de l’apéro, pas d’excuse) et suivez moi dans cette nouvelle étape si l’envie vous dit de voyager un peu à mes côtés.
Après quelques semaines de voyage avec Stan, était venu le temps de reprendre la route en solo, c’est qu’il m’en restait des choses à découvrir. Je repartais donc de Lombok, reredirection Bali en avion pour la je ne sais quantième fois. Une longue journée fastidieuse de trajet m’attendait. J’attrape un taxi qui m’amène à la station de bus locale. Je baraguine quelques mots en tentant de me faire comprendre et saute sans trop être certaine de mon coup dans un bus direction Gilimanuk. Point le plus à l’ouest de l’île de Bali, il permet ensuite d’effectuer la traversée en ferry pour atteindre l’île de Java. Seule « blanche » comme on dit, dans le bus sans airco évidemment avec assez de place pour à peine le bout de mes orteils, je suis accompagnée d’une vingtaine de locaux qui me regardent avec une intensité, curieuse si je puis dire. Je retraverse pour une dernière fois les paysages de rizières de Bali, en longeant pour une bonne partie la côte et tente en vain de me concentrer sur le paysage à défaut de pouvoir supporter la chaleur.
Étonnement, mon périple suivit son cours naturellement en montant sur le ferry, tout semble presque trop facile. D’une lenteur assez impressionnante, le bateau effectue donc la traversée sans trop d’encombres. J’arrive de l’autre côté, à l’extrême Est de Java d’où je devais encore rejoindre Banyuwangi pour « passer la nuit ». Je fais un peu mon marché et finis par embarquer dans un taxi jaune. Petite camionnette sans porte, on voit que c’est adapté à la taille des indonésiens. Ma tête est presque déjà dans le pare brise sans même avoir démarrer, on va s’accrocher. Plus on roule, plus il y a de personnes dans ce mini van, je ne les vois même pas monter. Je crois qu’on tient donc là le concept de ne plus avoir de portes au véhicule, les gens peuvent aisément jumper et descendre à
leur guise, sans que le chauffeur doive s’arrêter. Bon, d’un point de vue pragmatique, c’est plutôt réfléchi je dis pas mais autant vous dire que j’étais pas vraiment impatiente d’arriver à ma destination. J’imaginais déjà le gars qui me gueulait maintenaaant ! Après quelques secousses, j’arrive donc à ma guesthouse où Agus me reçoit chaleureusement. Éreintée par ma journée de transport, je file me « coucher » dans ma chambre. J’aurais tendance à penser que vous avez plutôt assimilé que je ne suis normalement pas très difficile et assez tolérante par rapport à mon seuil de confort. Mais là, c’était clairement cafard. Une charmante odeur de chien mouillé, de moisisure et de quelque chose de non identifié par mon nez me recevait donc dans mon humble logement.
Peu importe, j’étais ici pour une bonne raison; une nouvelle expédition au Kawah Ijen, volcan explosif encore actif. Celui-ci est clairement réputé pour être l’un des cônes volcaniques les plus insolites d’Indonésie. Et ce n’est pas tant sa hauteur qui le rend unique mais bel et bien sa nature. Le cratère, est également connu pour produire les fameuses « blue fire », phénomène géologique que l’on ne peut observer que de nuit et qu’à deux endroits dans le monde ; ici même et en Iceland, selon les informations que j’ai recueillies d’un petit guide local rencontré random pendant ma randonnée nocturne.
Je tente généralement et dans la mesure du possible d’éviter un maximum les tours organisés et loue donc un scooter à Agus pour m’y rendre dans la soirée. Je me joins à un groupe d’indonésiens qui y vont aussi et réussis à échanger avec l’un deux qui parle relativement bien en anglais. Je me fais donc embarquée dans une escorte de scooters, tentant tant bien que mal de conduire sans me tuer et de malgré tout les suivre. Mariooo kart, non je déconne, enfin presque.
Une heure de conduite nocturne à travers la jungle montante plus tard, j’atteins le point de départ de l’ascension relativement courte d’une heure et demi. Je perds les autres en cours de route derrière moi mais trace à mon rythme jusqu’au sommet. Du point culminant sur le flanc de la montagne, j’aperçois bel et bien des flammes bleues. Waaaaouw. Un petit sentier escarpé descend dans la gueule du cratère et permet de s’en approcher. Je croise les premiers porteurs de souffre en chemin, ce qui me glaça quelque peu le sang.
Expérience rare mais troublante, je croise donc ces mineurs, aux épaules déformées par la centaine de kilos de minerai qu’ils portent de façon inexplicablement inhumaine pour être sincère. Ceux-ci effectuent le trajet aller-retour deux à trois fois par jour et sont payés au kilo de souffre extrait. Autant vous dire que vous vous retenez de vous montrer essoufflés par l’effort de la marche ridiculement minime à côté. Il est recommandé de porter un masque à cause des fumées de souffre qui remontent par intermittence du cratère. Inutile de vous préciser que les mineurs n’en portent pas (ils se disent eux-même gênés par le masque qui les ralentit) . Si l’on combine donc les blessures physiques infligées par les charges portées aux vapeurs toxiques qui s’échappent du cratère, ceci nous donne une espérance de vie de plus ou moins 40 à 50 ans. Inutile d’être bon en math pour comprendre que n’importe quel corps humain ne peut supporter et encaisser cela plus longtemps.
Discrètement et un eu genée , je continue donc mon chemin vers le fond du volcan et assiste à la scène dantesque, mais à peine perceptible au milieu des nuages de fumées dans la nuit encore bien sobre, des mineurs qui extraient à la barre à la mine les blocs de souffre. Mais parallèlement, même si quelque peu gênée al a laise àface cette vue, impossible de ne pas m’extasier devant ces flammes bleues (qui est en fait du souffre gazeux qui s’enflamme). Vision irréelle d’un phénomène scientifiquement expliqué sur google si vous voulez tout comprendre en détails, mais moi je vous dis c’est maagique. On ne casse pas mon imaginaire enfantin avec une explication chimique à laquelle je ne comprendrais de toute façon rien svpp !
Alors que j’admire paisiblement le spectacle depuis mon rocher, je commence à entrevoir des centaines de lampes torches me rejoindre dans le creux du cratère, la foule de touristes descend et je m’empresse donc de déguerpir vite fait pour remonter au sommet. Chance pour moi, ou devrais-je dire le talent, j’avais démarré assez tôt (ou tard selon le point de vue) pour profiter de cette expérience vraiment particulière tranquillement. Bon le point négatif c’est qu’à force d’avoir voulu anticipé par rapport aux foules, je me retrouve à me les geler en haut du volcan facilement une à deux heures avant le lever de soleil.
Sur les conseils du guide avec qui j’avais discuté en bas, je poursuis ma randonnée en longeant le flanc du cratère histoire de me trouver mon spot idéal pour quand le jour apparaitrait. Malgré une brume au début épaisse, je découvre, seconde après seconde, un peu plus du décor du Kawah Ijen. Et cela me fait penser à un paysage quasi lunaire. Ce vaste lac d’un kilomètre de longeur doit sa couleur turquoise à son extrême acidité. L’étendue de l’eau qui se déverse, se marie aux parois raides d’une falaise écaillée ainsi qu’aux vapeurs de gaz jaunâtres qui s’échappent de la terre. Vision iréelle d’une nature incontrôlable. Le ciel se dégage peu à peu, le nuage qui dissimulait en partie le volcan aussi et moi j’ouvre grand les yeux. Le jour est bel et bien là, aux alentours de 5h du matin et je me ballade encore un peu sur les contours du volcan, profitant de chaque point de vue différent.
La descente fut un brin difficile. Le chemin pentu à l’aller, l’est évidemment toujours au retour, bien joué ça Jo ! Et mon genou, encore probablement fragilisé par l’épreuve Rinjani me renvoie des signaux d’alerte du style « non non non, je veuuux pas » Oui ben toi tu veux pas, mais moi je dois redescendre coco alors tu vas gentiment m’amener jusqu’en bas d’une façon ou d’une autre. A défaut de ne pas toujours avoir de compagnon de route, les petites voix dans ma tête font souvent office de travelmates et je peux vous dire que parfois ça s’agite sérieusement là haut. Tant que ca reste dans ma tête… Je reprends mon scooter jusqu’à l’auberge sans me perdre #fière et m’étale comme une ballade échouée dans mon lit qui ne me parait même plus moisi, la nuit blanche dans les pates me permet d’enfin trouver le sommeil. Fin de journée tranquille, je m’aventure sous une pluie torentielle en ville pour aller prendre un café et manger un bout et tout ceci fut bien assez pour la journée.
6 Novembre au matin. Train vers Probolinggo, en direction du Mont Bromo (encore un volcan, non mais elle va nous saouler longtemps avec ces volcans celle-la? Et been ouii).
Je rencontre en sortant de la gare, un couple de canadiens que j’avais déjà croisé au Ijen et on se rassemble pour tenter le convoi jusqu’au village de Cemoro Lawang , au pied du plateau de Bromo. Plus nous montons dans les montagnes, plus j’ai l’impression d’avoir totalement changé de pays. Le paysage change radicalement et bien que quelques rizières occupent encore le tableau, les petits villages de montagne prennent le dessus dans cette nouvelle région. J’avais repéré une guesthouse au point le plus haut de la vallée, ce qui me permettait donc d’être indépendante pour atteindre la randonnée du Mont Bromo. C’est que y en a la dedans, faut pas croire. Bien que j’ai tendance à laisser assez de marge à l’imprévisibilité qui parfois peut faire basculer le cours d’une journée, un peu de repérage et un minimum d’organisation restent sans aucun doute plus que nécessaires à un voyage itinérant. Le tout est de se laisser la porte ouverte aux changements si quelque chose vous donne finalement envie d’aller plus à gauche qu’à droite, bref vous avez compris l’idée.
Ma chambre est plutôt correcte, toujours pas d’eau chaude mais j’y suis quasi habituée maintenant. Je parle avec mon hôte qui me propose de m’emmener le lendemain au Mont Bromo à moto. Je réfléchis et finis par accepter en me disant qu’épargner une autre journée de randonnée à mon genou serait probablement une idée judicieuse. C’est que si je sais plus avancer, ben je sais plus voyager, et ça vous vous doutez bien que c’est pas vraiment dans mes plans actuels. Cauchemar de la veille où je faisais du stop en béquilles sur une route de campagne dans le fin fond de l’Asie, bref je pense que mon cerveau tente de me faire passer un message, faut se ménager de temps en temps ma petite. C’est pas franchement mon fort d’habitude mais bien que, bornée comme je suis, je me vois continuer à voyager de manière obstinée en rampant même s’il le fallait, il est plus saaage de calmer le jeu.
Je fais donc une croix sur la randonnée pour monter en mode motorisé sur la King Hong Hill, réputée pour la vue du Bromo au petit matin. 3H30, prête et équipée sous les étoiles, je sors de ma chambre. Pas de guide. Bon bah il a du m’oublier, rien de très surprenant jusque là, je ne m’étonne plus de grand chose à ce niveau là haha. Je pars donc finalement en marchant, bah c’est que j’ai pas trop envie d’abandonner quand même mais finis par me dégoter en cours de route un petit guide motard avec qui je négocie un prix plutôt très raisonnable.
Après la traversée du plateau sur des pistes de sable/poussière, une route bitumée mène jusqu’en haut de la colline. Le site a vraiment été adapté au tourisme croissant. J’y croise des dizaines de Jeep qui montent elles-aussi, formule la plus populaire empruntée par les voyageurs. Et malgré le monde et un ciel couvert, les premiers rayons de lumière transpercent les nuages et atteignent les bas fonds du plateau qui abrite le fameux volcan et quelques montagnes voisines. Rien de semblable au Rinjani ou au Kawah Ijen, c’est une nouvelle et surprenante vue qui s’offre à moi. Je pense que le Mont Bromo est d’autant plus impressionnant grâce au fait qu’il prend vie sur ces vastes étendues très plates qui constituent le plateau du site. Un must to do sans aucun doute. Ca donne l’impression qu’il est un peu sorti de la terre de manière inattendue dans le paysage. Into the wild dans les oreilles, et j’ai mon moment à moi.
Je continue l’excursion avec mon pote local qui me trimballe aux quatre coins du plateau et me laisse même conduire sa moto héhé, #Jocontente. Même plus peur, j’ai définitivement pris ma revenche deux ans plus tard. Nous parlons un peu, on se marre même, il est plutôt cool ce petit gars. Il m’emmène jusqu’au volcan dont l’ascension est aussi courte que la distance parcourue pour aller chercher son pain le matin mais y a quand même des poneys pour ceux qui ne veulent pas marcher. C’est un vrai centre équestre en plein milieu de cette nature volcanique. Une rangée de marches mène au sommet où l’on entend le volcan gronder de toutes ses forces, c’est sûr il est encore bien actif l’animal. Beaucoup moins grand que ceux que j’avais vus auparavant mais pourtant impressionnant à sa façon, impossible de se sentir plus proche du ronronnement intense du Bromo.
Je passe une petite heure en haut et redescend pour en faire le tour à moto avec mon guide. Il me trimballe vraiment partout, et même hors des sentiers batus, mais ça a l’air de plutôt l’amuser. Nous retournons au village et il m’accompagne pour un petit déjeuner au café Lava. Dodooooo après, complètement décalquée, j’ai l’impression de me lever plus souvent en pleine nuit qu’autre chose. Voyager c’est pas toujours les vacances faut pas croire !Enfin tout dépend du mode de voyage évidemment. Je passe un peu de temps avec les canadiens et ça fait du bien d’avoir de la compagnie et on retourne ensemble au début de chemin de randonnée en fin de journée pour admirer une dernière fois le spectacle.
C’est la tête plein de nouvelles images que je m’endors paisiblement pour reprendre la route au lendemain matin vers ma dernière destination d’Indonésie : Yogyakarta, plus connue sous le nom de Jogja. Mon plan de base était de prendre le mini bus local jusqu’à la gare au matin. Après quelques conversations avec des locaux, j’en déduis que ça va être chaud. Je n’ai qu’une demi heure de marge de secours entre mon heure d’arrivée et mon heure de départ en train qui ne passe qu’une fois par jour. Et une demi heure de marge pour l’Asie, autant vous dire que vous savez déjà que vous raterez forcément la correspondance en question. Un gars m’explique que le minibus ne part toujours qu’une fois qu’il est plein et que le décollage reste donc très aléatoire. J’aime bien les risques mais tout de même, je me planche sur le plan B et retrouve mon chauffeur de moto du matin en me baladant dans le village et lui demander ainsi s’il peut me conduire jusqu’à la gare routière de Probbolingo. Tout content évidemment, nous arpentons les routes de montagne sinueuses, lui avec mon backpack de 50L entre son corps et le guidon et moi, bah toujours en fermant les yeux à moitié pour pas changer.
S’en suivit un long et interminable trajet de 9h de train, qui s’arrête plus ou moins toutes les 15 minutes. Heureusement pour moi j’y rencontre une voyageuse solo indienne d’une quarantaine d’années je pense, avec qui le temps passe plus facilement et les discussions vont bon train (j’espère que vous appréciez le jeu de mot, je sais c’est un peu bas 😀 ) Arrivée nocturne dans la ville animée de Jogja, après quelques négociations en tout genre, j’atteins mon point de chute dans ma guesthouse. Ce lieu restera sans aucun doute un des logements que j’ai le plus appréciés. Et l’une des villes animées que j’ai trouvé les plus agréables à vivre également. Mon logement est chaleureux, cosy, une dizaine de personnes tout au plus, on s’y sent vite comme à la maison. J’y fait très rapidement la connaissance de plusieurs voyageurs hollandais, allemands et suisses et en moins de temps qu’il ne faut pour se connaitre un minimum, j’ai déjà l’impression de faire partie d’un groupe.
Après mes quelques dernières excursions un peu plus solitaires, ça faisait clairement du bien. Je suis donc le mouvement le lendemain, on se ballade en ville, on s’autorise une excursion à la piscine d’un hôtel assez luxueux, autant vous dire qu’on faisait clairement un peu tâche dans le décors mais soyons clair, on s’en contrefoutait. Resto au soir avec des gens que je connaissais à peine depuis un jour, la magie des rencontres instantanées qui parfois font plus d’effet que d’autres. Et comme je n’avais pas encore eu mon compte des réveils nocturnes après Rinjani, Ijen et Bromo (j’ai la tête comme un zombiiie) je retente l’aventure au petit matin.
Direction cette fois vers deux temples majeurs de l’Indonésie : le temple bouddhiste de Borobudur et le temple hindou de Prambanan. Départ à 3h du matin depuis ma guesthouse, un minivan vient me chercher en direction du point de vue de la région, connu pour avoir un sacré lever de soleil. Un ciel embrumé recouvre la nature sauvage de la jungle indonésienne, où on aperçoit en son coin le sommet du temple Borobudur. J’essaye de deviner les formes timides de ce paysage assez mystique qui s’offre à moi. Et l’île de Java m’offre ses nouvelles surprises.
Les visites des temples de Borobudur et Prambanan se transforment rapidement en cours de classe d’anglais avec des étudiants indonésiens. Je suis convoitée de tous les côtés par ces jeunes si enthousiastes et me je me retrouve donc assez rapidement intégrée à la sortie scolaire sans avoir rien demander. Face à une telle envie d’apprendre et de pratiquer leur anglais avec des étrangers, je ne peux que les suivre. J’ai donc ma mini leçon historique à propos des temples et eux l’occasion d’échanger un peu.
Ces deux temples sont les premiers d’une longue série en Asie mais je me souviens à cet instant là que ceux-ci furent une belle porte d’entrée afin d’appréhender cette culture et l’histoire qui en découle. Il faut savoir aussi que l’ensemble de Borobudur représente l’un des plus grands monuments bouddhiques du monde. En forme pyramidale, il est agréable de s’y balader à travers la dizaine de terrasses et les différents niveaux qui le constituent.
Prambanan est assez différent de par sa forme et son origine. il fait lui aussi parti du patrimoine mondial reconnu par l’UNESCO. Et une chose est certaine, peu importe la façon dont vous décidez d’appréhender ces lieux, quelque chose d’assez prenant s’en dégage. Difficile de l’identifier mais j’ai à plusieurs reprises reconnu ce sentiment particulier, vous le retrouverez donc dans mes prochains récits.
Un jour de plus à chiller avec les copains à Jogja, barbecue organisé par nos hôtes et soirée à la bougie à jouer aux cartes (parce que quand t’as une panne d’électricité sur tout le village, en général ça dure au moins 12 heures) et mon voyage en Indonésie touchait déjà à sa fin. Vol interne depuis Yogyakarta, je rejoins Stan qui vit ) Jakarta afin de me poser avant de m’envoler pour le Cambodge. Je ne m’attarderais pas sur Jakarta qui est pour moi un arrêt bondé et un peu inutile dans ma vision de voyage, bien que le chaos infernal de cette métropole reste intéressant à observer, je m’en suis lassé dès que j’y ai mis les pieds et très rapidement et je m’y sentais étouffer.
Vous l’aurez donc compris à travers ces deux articles qui relatent mon premier mois de voyage en Asie; l’Indonésie fut un vrai coup de coeur et une réelle découverte, plein de dépaysements et de surprises aussi bouleversantes que merveilleuses dont j’étais demandeuse depuis un bout de temps/
C’est certain je le sais. Un jour, je retournerai sur les traces de mon Papy en Indonésie.