Alors que je viens de quitter le Cambodge, je réalise soudainement (ou pas) que je ne vous en ai encore rien raconté ! (C’est qu’on est souvent occupé en voyage faut pas croire, puis ça prend du temps d’écrire, surtout avec un ordinateur à la batterie morte et sans clavier fonctionnel oupsi #technologien’aimepasmontripenAsie). Au départ de Jakarta, je m’envolais donc pour Phnom Penh avec une escale dans le fameux aéroport supra luxueux de Singapour. Mais tout d’abord, j’eus droit à quelques négociations avec l’immigration indonésienne qui n’avait pas envie de se montrer très commode à la vue de mon passeport aux multiples entrées/sorties et de mon voyage sans billet retour. Après une longue journée de trajet et surtout de transferts, je pose enfin les pieds au Cambodge. Je finis par me dégoter un chauffeur de tuk-tuk qui m’amène à mon auberge et m’affale dans la grande ville de Phnom Penh pour une seule journée afin de m’organiser un minimum.
Aux premiers abords, Phnom Penh ne m’enchante pas plus que ça. Je pense pouvoir dire que c’est l’une des grandes villes les plus pauvres que j’ai vues d’Asie jusqu’à présent. Le paradoxe touristique/misère frappante à tous les coins de rue de la capitale me rend quelque peu mal à l’aise. Bien que le marché central reste sympa à visiter, la circulation infernale des tuk-tuk et scooters mêlée aux stands de street food, aux maisons entassées les unes sur les autres et à la pollution environnante qu’il est difficile de manquer, rend le tout quelque peu authentique certes, mais interpellant. Je remarque à plusieurs reprises des bandes de gamins qu’on envoie dans la rue vendre des bracelets ou autres aux touristes, surveillés par leurs macs (que l’on ne repère que si on le sait), dont je doute de la bienveillance à leurs égards. Mon jugement est sans doute altéré par quelques mauvaises histoires que j’avais pu entendre via d’autres voyageurs, j’en suis consciente. Je suis également interpellée par plusieurs campagnes touchant la thématique de « l’enfant pauvre n’est pas une attraction touristique ». Ça nous parait logique et pourtant il semble encore opportun, voire essentiel, de le rappeler. Difficile d’ignorer ces visages marqués de très jeunes enfants errant dans la rue en train de vous supplier pour quelques billets alors que vous êtes en train de marcher l’iphone à la main, pensant à votre prochaine destination. Est-ce qu’en prendre conscience est une forme d’agissement ? Compliqué encore. Si tant de fois, je m’endors, de merveilleuses images plein la tête, d’autres plus sombres peuvent facilement venir vous hanter. Et tout cela fait parti du même tableau, ne l’oublions pas.
Portant souvent personnellement moins d’intérêt aux grandes villes, je décide de bouger rapidement de là pour me diriger vers le Nord. Ma première réelle destination est Battambang mais à mi-chemin après un peu plus de 3h de bus, je m’arrêterai à Krakor, que j’avais préalablement repéré pour son village flottant.
Aucun touriste à l’horizon, Krakor est une ville assez petite, très poussiéreuse, qui se trouve au bord Ouest du Lac Tonlé-Sap. A savoir que le Tonlé Sap est le lac d’eau douce le plus grand de toute l’Asie du Sud-Est. Central tant géographiquement que significativement, il abrite plus 170 villages flottants de tous côtés et quasi 100.000 habitants au total qui y vivent depuis la nuit des temps. Impossible donc de ne pas s’arrêter à un moment où un autre dans un de ces villages flottants et d’y plonger dans la vie de villageois qui vivent au cœur de l’eau. Je m’étais tournée vers des recherches « hors des sentiers battus si possible » afin d’éviter les foules de voyageurs et de tenter de me fondre la masse, discrètement. Bien qu’en tant que « blanc », il reste très improbable, ou carrément impensable, de ne pas se faire repérer, qu’on se le dise. J’arrive au bord du lac et à l’entrée du village et une dame que je ne comprends quasi pas finit par me guider à une pirogue qui n’emmène sur le lac. Je réussis à lui faire comprendre que j’aimerais bien y passer la nuit et elle indique ainsi à mon guide (enfin je crois) la seule guesthouse du village.
Et là, l’aventure de vie commence. J’ouvre grand les yeux, naviguant à travers les maisons flottantes de Kampong Luong. L’intérêt d’une telle découverte se tient plus aux scènes de vie qu’autre chose. Je me serais bien cachée sous une cape d’invisibilité, me sentant parfois un peu gênée à l’idée de simplement « regarder les gens vivre ». On pourrait y interpréter une certaine forme de voyeurisme. Et pourtant, voyager n’est-ce pas aussi aller voir ailleurs comment l’on vit ? Difficile, et ce dans de nombreux contextes dans lesquels je me suis déjà retrouvée en Asie d’y trouver sa place. Mon regard et mon esprit sont tous deux captivéeµs par la vie qui s’articule sur ce lac. Eglise, épicerie, coiffeur, shop, marché, pompe à essence, école et même bar à karaoké, tout est flottant. Les maisons sont assez petites, ouvertes, et très modestes, ce qui permet d’y voir réellement ce qu’il s’y passe sans aucune difficulté. Entre les ventes de fruits en bateau, la vaisselle/lessive dans le lac, les habitants en mode sieste/hamac et les enfants qui jouent, on comprend vite que tout se vit dans une toute autre dimension. Le temps y semble presque figé.
J’arrive à mon logement dans une famille vietnamienne (presque 3/4 des villages flottants au Cambodge sont habités par des populations vietnamiennes de pêcheurs). Aucun membre de la famille ne parle un seul mot d’anglais, mais va savoir comment, on arrive toujours intuitivement via un mélange de langage des signes et de quelques mots, à se faire comprendre. La, je suppose mère de mon hôte, me regarde captivée et me tire par la main aux quatre coins de demeure flottante. Plus tard, elle me regarde écrire dans mon carnet pendant plus d’ une heure. Si cela me semblait, naïvement, étrange au début, je finis par comprendre par les regards, les sourires et les gestes, qu’elle n’a probablement jamais appris à écrire. Elle me regarde voyager, je les regarde vivre. L’après-midi suit son cours et je vois doucement et calmement le soleil se coucher, dans les reflets de l’eau du Tonlé Sap.
Nous partageons le repas du soir mais il faut bien avouer que je n’avais pas grand appétit. Si la pêche est le moteur principal de la vie de ces villages flottants, on y comprend rapidement que tout s’y fait dans cette eau. Les toilettes découlent dans le lac, la vaisselle se fait dans le lac, les gens y nagent, « lavent » leur légumes, utilisent l’eau pour se doucher, enfin… tout quoi. Une charmante et constante odeur nauséabonde survole les habitations et il n’est pas bien compliqué d’en comprendre la raison. Malgré que la vie y soit captivante, l’hygiène, vous l’aurez compris, n’est pas franchement au rendez-vous. C’est à se demander ce qu’il trouve encore de vivant à y pêcher dans ce lac. Je soupçonne mon inconscient d’imaginer des goûts quelques peu suspects et tente difficilement, d’en faire abstraction. La douche, comme souvent, se fait au sceau, mais je ne peux plus dire que j’en sois vraiment gênée, on s’habitue !
Outre les aspects moins agréables, c’est un village coloré, souriant et plein de vie dont je me souviendrai. Ma nuit, fut quelque peu agitée par le maigre courant animé par les traversées des barques à moteur. J’ai l’impression que quelque chose se trame et m’échappe.
Alors qu’à l’aube, je m’efforce de manger le petit déjeuner que l’on me donne (je ne suis toujours pas parvenue à me faire au riz/légumes/poulet à 7h du matin), j’ai soudainement la sensation que les choses tournent autour de moi. Alors que je mets d’abord cela sur le compte d’une divagation de mon esprit, j’aperçois les maisons qui commencent à bouger. Non, mais vraiment. Un jeune cambodgien qui passe par là et me voit étonnée, réussit à m’expliquer qu’en fonction du niveau de l’eau et de la période de l’année (saison sèche ou saison des pluies), les village se réorganise différemment. T’as déjà vu un mec chez toi, qui te dit, » et attends je bouge ma maison, puis j’arrive ! « . J’assiste donc au spectacle du mouvement du village, en me demandant/m’imaginant comment ils arrivent toujours à retrouver leur voisin ou simplement leur chemin. Alors pour aller au magasin, c’est facile, tu tournes après la pompe à essence et derrière la maison de Marcel (parce que oui c’est bien connu y a probablement beaucoup de « Marcel » en Asie oupsi), tu verras, ha non, Marcel a bougé sa maison. Attends, on recommence. Je m’amuse un peu de l’agitation lente de l’affaire, tout en continuant à admirer la beauté brute de Kompong Luong.
Après encore quelques heures perchée sur ma maison flottante, je finis par retourner à terre. La même petite barque à moteur vient me rechercher et sans trop comprendre comment, je trouve mon « arrêt » et attend que le bus suivant qui monte au Nord passe par là.
Arrivée à Battambang. Bien que celle-ci soit apparemment la deuxième ville la plus peuplée du Cambodge, j’y retrouve un calme assez surprenant par rapport au bordel chaotique habituel. Etant donné que je m’étais choppé la crève #vivelaclimdanslesbus #passerde35degrésà16, les quelques jours suivants furent plutôt calmes. Il faut aussi dire que depuis mon arrivée au Cambodge, j’ai quelque peu ralenti mon rythme de voyage, parfois un peu trop intense et soutenu à mon goût. Voyageons lentement, mais voyageons mieux comme on dit ! Et plus je décide de prendre le temps, plus je m’imprègne des ambiances, des odeurs, des paysages et des populations. Plus j’ai l’impression de vraiment apprécier les lieux par lesquels je passe. Je flâne dans les marchés, au bord de la rivière de Sangker qui longe la ville, je passe parfois des heures à écrire dans un café, je me balade, je me perds, et je continue à marcher.
A mon rhume qui n’en finit pas, se rajoute mon estomac qui n’est pas au top de sa forme, mais je réussis tout de même à me motiver pour une exploration dans le Sud de Battambang, toujours rattrapée par une insaisissable envie de voir du pays. Je pars en scooter et finis par m’arrêter près d’un site historique perché au bord d’une falaise. La route sur les pistes rouges est plaisante, et je prends du plaisir à conduire dans les campagnes. Si le temple de Wat Sampeau fait office de porte d’entrée du site, c’est plus élevé que l’on peut alors descendre dans les fameuses « Killing caves ».
On vend l’attraction principale du site comme immanquable : la sortie des caves de milliers de chauves souris à 17h tous les jours. Et cela s’éternise lors du coucher de soleil, durant facilement une heure. Bien qu’agréable et impressionnant à regarder, c’est de la richesse historique du lieu qu’il faut s’inspirer pour en comprendre les dénouements. C’est en tout cas cela qui m’aura marqué.
Empreintes d’une histoire forte et marquante du Cambodge, ce site me permit de pour la première fois m’intéresser à la période des Khmer Rouges, datant des années 70. Cette visite illustre et matérialise les horreurs des exécutions commises par ces derniers. Un peu d’histoire, ça ne fait pas de mal, promis je la fais en mode résumé ! Ce mouvement politique, militaire, communiste radical, a dirigé le Cambodge de 75 à 79 en ayant pris le pouvoir après des années de guerre civile. Ils instaurent ainsi rapidement une dictature d’une extrême violence, en vue de créer une une société communiste sans classes, renvoyant les citadins au travail dans la campagne, sous une forme très reconnue d’esclavage pur. Les Khmer rouges se rendent coupables de crimes de masses, éliminant plus de 20% de la population de l’époque (ce n’est pas rien tout de même !). Les Killing Caves regorgent aujourd’hui de nombreux crânes et squelettes des victimes, de quoi faire sacrément froid dans le dos. Leur situation géographique est lourde de sens lorsqu’on apprend qu’après de nombreuses tortures, les khmers finissaient par exécuter les victimes, en les poussant, du haut de la falaise.
Impossible je pense de voyager au Cambodge sans s’intéresser à cette partie de l’histoire. Et quand l’on voit d’où ils viennent, on se dit que la population a fait un sacré bout de chemin pour revenir à une « vie normale ». C’est que cela reste assez récent tout de même… Intéressée, mais le sang glacé.
L’endroit est aussi, esthétiquement parlant, assez joli » avec un temple bouddhiste et ses nombreuses représentations religieuses dorées au sommet de la montagne. Le lieu offre également une vue imprenable sur le paysage typiquement plat du Cambodge, avec les campagnes en fond de toile. C’est qu’au Cambodge, on prend pas souvent de hauteur ! Mon séjour à Battambang fut donc un mélange d’histoire, de visites et de rencontres aussi. J’y passe deux soirées avec des voyageurs rencontrés dans mon dortoir, à se raconter nos voyages respectifs. Malgré une solitude parfois/souvent appréciée, qui n’en n’est jamais vraiment une au final, un peu de « vrai » sociabilisation ne peut pas faire de mal.
Après déjà presque une semaine de voyage, je reprends ainsi la route ver Siem Reap et les terribles temples d’Angkor où il était prévu aussi de retrouver ma momaaaan pour quelques jours. 14 mois après être partie, vous imaginez facilement l’émotion monter lors des retrouvailles ! Une nuit horrible en dortoir plus tard #guerreaveclespunaisesdelit #pourquoilesgensilsfontdusexedansdesdortoirs?, je me dirige vers l’hôtel où l’on passera les prochains jours. Bon évidemment, on a quelque peu changer de « standing » entre temps. Je chaaante sous une douche chaude. De l’eau chaaaude, alerte j’ai dit de l’eau chaude ! J’avais presque oublié ce que c’était depuis le temps. Et je me prépare à accompagner le chauffeur de tuk tuk à l’aéroport. Le coeur léger et lourd à la fois, remplie d’émotions en tout genre avec le temps qui a passé, je retrouve donc ma maman pour une belle première soirée ensemble à Siem Reap.
Le lendemain matin, c’est le grand départ pour les temples d’Angkor. On retrouve notre chauffeur de la veille qui nous baladera pendant trois jours et qu’on a vraiment bien aimé, c’était un bon lui ! Les temples d’Angkor donc, un incontournable. Le site fait tout de même parti du patrimoine mondial de l’UNESCO et que l’on aime ou pas ces gros cailloux, il est difficile de ne pas être sensible à la richesse de cet héritage du royaume Khmer, je pense.
Je m’étais lancée dans long récit sur les temples, réalisant soudainement que je vous avais déjà probablement perdus il y a 5 paragraphes et je ne vais donc pas faire la faire trop court (et meeerde) mais sachez tout de même qu’il faudrait probablement un bouquin entier pour vous le raconter (mais je me suis abstenue rassurez-vous) !
Nous avions arrangé notre itinéraire de la visite des temples sur deux jours mais il faut savoir qu’il est totalement possible d’y passer une semaine si vous êtes un passionné ! Le site est gigantesque, c’est tout un royaume qui comprend presque une cinquantaine de temples différents, pour vous dire. Et rien qu’en deux jours, on en a prit plein la vue ! Touristique mais indéniablement somptueux, il est difficile d’y rester indifférent. De base, c’est la richesse architecturale (et très diverse en fonction de la date de construction et de la civilisation khmère) qui rend le site archéologique magnifique. Mais je ne peux que soutenir, que c’est également parce qu’il est, sauvagement et délicatement à la fois, enveloppé d’une jungle luxuriante, que le lieu est unique. Entre points de vue, décors, styles différents de temple et représentations de scènes mythologiques, il y a de quoi être ravi de ne pas fermer les yeux.
Les lourds travaux de rénovation ou plutôt de reconstitution ont redonné vie aux ruines abandonnées pendant plusieurs siècles. Et c’est dans l’immensité du site, que nous découvrons plus d’une dizaine de temples, assez différents les uns des autres de par leur constitution et de par, par tout le reste ! Il y a de tout. Des temples plus ou moins « fraichement » rénovés, des temples encore majoritairement détruits, des temples cachés, méconnus, d’autres mis en avant. Des temples où on en fait le tour plusieurs fois, parce qu’on aime bien ça, des temples où on s’assoit au sommet juste pour regarder, des temples qui dégoulinent de végétation, des temples aux escaliers assez raides, d’autres plus étalés, certains plus concentrés, d’autres encore enfouis. Des temples qui s’ouvrent sur une rivière, d’autre en haut d’une colline. Il y a ceux qui vous prennent aux tripes dès l’entrée franchie et d’autres qu’il faudra d’avantage apprivoiser.
Je ne suis pas très portée religion au cas où vous ne le saviez pas, mais je reconnais que ce qui peut s’apparenter à une certaine forme de spiritualité s’échappe de ces lieux. Intriguées, émerveillées très souvent, je sais aussi que la portée de tout cela nous échappe probablement.
Des siècles d’histoire reforgent les formes de ces nombreux temples qui, qu’on le dise simplement, sont sublimes. Je ne pensais pas pouvoir être si éblouie face à quelque chose façonné par l’homme, ayant toujours soutenu que rien ne pouvait surpasser une beauté naturelle. Exception à la règle je suppose, quoi que. La force de la nature se fait bien sentir. Les arbres, dont la hauteur dépasse parfois la portée de mon regard, sont incrustés et se confondent parfois avec la roche. Les forêts abritent et entourent les temples. Les couleurs se combinent avec perfection. Je dirais pour conclure que l’expérience fut impressionnante. Et j’avais, à tord, peu misé la dessus. Comme quoi, on ne cesse d’être étonné chaque jour. Bref, au cas où vous aviez pas encore capté le message, les temples d’Angkor, c’est à faire une fois dans sa vie ! Go go go, on y vaaa les gars et on hésite pas !
Mes deux préférés resteront des classiques, je n’ai pas peur de le dire, les temples de Bayon ainsi que celui de Ta Phrom qui se dressent tout simplement majestueusement. La visite en tuk-tuk permet aussi d’apprécier les alentours de Siem Reap, notamment lorsque nous sommes sortis un peu des circuits habituels, et alors l’aventure est complète. Parce que vous avez l’ensemble, les temples empreints d’une histoire captivante, dans le Cambodge d’aujourd’hui, et croyez moi c’est quelque chose de sacrément indescriptible. Le faire à vélo est tout à fait possible mais nous on aimait bien papoter dans le tuk-tuk, c’est qu’on avait du temps à rattraper. Puis moi qui me porte/conduit la majorité du temps, et ben se laisser balader, ça a fait du bien je l’avoue !
Angkor ne peut se découvrir selon moi, rationnellement. Parce que cela vous emporte, et même après en être ressorti, vous ne savez toujours pas où vous êtes allés. Votre instinct vous dit de suivre une direction, alors vous la suivez (puis l’instinct élimine aussi automatiquement les foules de chinois ce qui aide), mais vous ne savez même pas pourquoi. Les chemins se poursuivent et aucun n’est similaire au précédent. C’est simple et gai de s’y perdre, sans modération. On s’y sent comme un explorateur dans Indiana Jones (dixit Maman!). Et chacun y plonge avec sa propre sensibilité. Si le circuit général peut se trouver être balisé, c’est l’intuition qui fera le reste au milieu des ruines infinies de cette immensité.
Au soir de notre première journée, mon esprit se perd déjà dans les cités ancestrales et légendes anciennes, tandis que je nourris ma curiosité de certaines recherchent qui m’éclairent un peu plus sur tout ce qui s’est offert à nous, de façon magique.
Nous achevons notre séjour mère/fille de 3 jours par la découverte d’un nouveau village flottant aux bords de Siem Reap, qui malgré la présence touristique, a été vraiment super à visiter. Si le premier que j’avais vu était pour le coup réellement flottant, celui-ci était sur pilotis et je fus donc à nouveau surprise par quelque chose que je n’attendais pas. Ballade en bateau à travers le village puis sur une toute petite pirogue avec une villageoise et sa petite fille qui ne me lâchait pas du regard au milieu de la « flooded forest ». Ne me relancez pas, où je suis repartie en monologue… Au revoir et merci Maman, c’est les yeux un tout petit peu mouillés, que je reprends la route depuis Siem Reap en solo pour la suite de mon voyage dans la région du Nord du Rattanakiri. A suivre prochainement.
Je vais essayer de vous narrer cela très prochainement, retard engendré par quelques soucis technologiques mais aussi par le fait que désolé les gars parfois je suis trop occupée à voyager pour vous écrire ! Je trouve l’excuse plutôt bonne et honnête pour le coup 🙂